Pour la dernière des Jeudis de la cité de l’année 2022-2023, magistrat, avocat, universitaire et journaliste ont confronté leur point de vue sur les liens entre « urgence » et « Justice » dans l’ancienne salle d’honneur de l’École de droit de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-lettres de Dijon.
Tous ont convenu que l’urgence avait connu une montée en puissance dans l’ensemble du contentieux civil, pénal et administratif ; et qu’il était primordial de lui accorder une attention toute particulière.
Néanmoins, les professionnels-intervenants alertaient sur une place peut être trop importante de l’urgence, au détriment des autres affaires, dont le traitement avait, notamment, pour effet d’allonger le délai des voies judiciaires classiques.
Ainsi, il était développé que si l’urgence faisait partie de notre quotidien, la Justice s’était adaptée pour répondre à ce contentieux nécessitant une réponse extrêmement rapide.
Tous convenaient qu’il ne fallait pas confondre urgence et précipitation. Une réponse rapide doit rester de qualité.
Il en est de même avec l’information, à l’ère des réseaux sociaux, où le temps médiatique est nettement plus rapide que le temps judiciaire.
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