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La Cour d’appel

Compétence

La cour d’appel réexamine les affaires déjà jugées au premier degré (1er ressort ou 1ère instance) en matière civile, commerciale, sociale ou pénale.

Elle réexamine les décisions :

  • du tribunal d’instance (pour les affaires dont le montant de la demande de justice est supérieur à 4000 euros où que la somme est déterminée) ;
  • du tribunal de grande instance ;
  • du tribunal de commerce ;
  • du conseil de prud’hommes (affaires d’un montant supérieur à 4 000 euros) ;
  • du tribunal paritaire des baux ruraux;
  • du tribunal des affaires de sécurité sociale;
  • du tribunal de police ;
  • du tribunal correctionnel ;
  • des juges spécialisés (juge d’instruction, juge de l’application des peines, etc).

Les appels des décisions des cours d’assises sont jugés par une autre cour d’assises.

La cour d’appel exerce son contrôle en droit et en fait sur les jugements qui lui sont soumis. Elle peut soit confirmer la décision rendue par les premiers juges, soit l’infirmer (c’est-à-dire l’annuler, la réformer) en tout ou partie. Dans cette dernière hypothèse, elle tranche à nouveau le débat au fond.

Les arrêts rendus par les cours d’appel peuvent être frappés d’un pourvoi en cassation formé devant la Cour de cassation.


Composition

Une cour d’appel est composée uniquement de magistrats professionnels : un premier président, des présidents de chambre et des conseillers.

Chaque cour comprend des chambres spécialisées (en matière civile, sociale, commerciale et pénale) composées chacune de trois magistrats professionnels : un président de chambre et deux conseillers.
Toutefois, pour les affaires qui doivent être portées en audience solennelle (par exemple, sur renvoi de la Cour de Cassation), les arrêts sont rendus par cinq magistrats.

Le ministère public est représenté aux audiences de la cour d’appel par un magistrat professionnel, le procureur général ou l’un de ses avocats généraux ou substituts généraux.